Le terme médecine intégrative est utilisé pour désigner le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux médecines alternatives (non conventionnelles) dans le suivi d'un patient.
L’émergence de la médecine intégrative a permis de mieux faire connaître le recours aux médecines complémentaires et parallèles (MCP) en réponse au cancer.
Lorsqu’un traitement de MCP est jumelé à la chimiothérapie, l’immunothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie, on parle de médecine "complémentaire". Lorsqu’il s’agit du seul traitement et qu’il remplace le traitement standard reconnu, on parle de médecine "parallèle".
Si la médecine intégrative a pris de l’ampleur, cela s’explique partiellement par le fait que les patients cherchent à jouer un rôle plus actif dans leurs soins de santé et, pour se faire, se tournent vers des traitements axés sur la santé globale et la guérison. La médecine intégrative allie les médecines complémentaires et parallèles (comme l’acupuncture, le massage et la méditation) aux traitements standards 'courants', 'conventionnels', 'occidentaux', 'allopathiques' ou 'éprouvés'.
En intégrant des programmes de MCP aux plans de traitement traditionnels, le médecin est mieux en mesure de répondre aux besoins physiques, émotionnels et spirituels de son patient ainsi qu’à ceux touchant la qualité de vie. Cependant, avant de recommander une quelconque médecine complémentaire ou parallèle et de l’intégrer à un plan de traitement, il faut que des preuves scientifiques en aient démontré l’efficacité et l’innocuité.
Le fardeau émotionnel et physique qui va de pair avec le cancer et ses traitements pousse de nombreux patients à voir si les médecines complémentaires et parallèles pourraient les soulager et améliorer leur bien-être. Les MCP regroupent une grande diversité de méthodes de guérison, d’approches et de traitements qui adoptent une vision globale des soins en traitant la tête, le corps et l’esprit.
De nos jours, de nombreux centres anticancer proposent un concept thérapeutique intégratif, c’est-à-dire que les traitements traditionnels y sont combinés à diverses MCP. Celles-ci ne remplacent pas les traitements ou les soins anticancer, mais elles les complètent en améliorant le bien-être du patient sans pour autant interférer dans son traitement. Les MCP se déclinent en plusieurs formes, allant du groupe de soutien au massage thérapeutique, en passant par l’acupuncture, la méditation, le yoga, l’art-thérapie, la musicothérapie,...
Les MCP peuvent vous aider :
à supporter les symptômes de votre maladie,
à mieux gérer ses effets secondaires,
à avoir davantage l’impression de faire personnellement quelque chose pour améliorer votre santé.
Il ne faut jamais amorcer un programme de MCP sans en parler d’abord à votre oncologue et lui faire approuver le tout. Certains traitements non éprouvés pourraient en effet être inutiles, voire nuisibles, et présenter un risque pour votre santé et votre convalescence.
Les avantages des MCP
Lorsqu’elles s’ajoutent aux traitements anticancer standards, certaines MCP peuvent contribuer considérablement à l’amélioration des soins d’un patient ainsi qu’à sa tranquillité d’esprit. Certaines études ont démontré que les MCP peuvent aider les patients à gérer leur maladie et les effets secondaires des traitements. Les personnes qui y ont recours en plus de suivre des traitements traditionnels disent souvent qu’elles ont l’impression, ce faisant, d’être moins prisonnières de leur cancer, que leur vie ne se limite plus à la maladie.
Bon nombre de MCP sont douces, relaxantes et peu invasives, en plus de procurer aux patients une façon de mieux s’apprécier et de prendre conscience de leur force intérieure. Certaines techniques (comme la massothérapie et le reiki) sont "passives" et ne nécessitent que peu ou pas de participation du patient, tandis que d’autres (comme le yoga et le tai-chi) sont "actives".
Essais cliniques en MCP
Des essais cliniques sont actuellement menés en vue d’évaluer comment les MCP pourraient aider à :
rehausser les effets des traitements;
renforcer le système immunitaire;
réduire le risque d’avoir un cancer ou une récidive de cancer (on parle alors parfois de « chimioprévention » ou « chimioprophylaxie »).
Il reste que bien peu d’études ont été faites pour vérifier l’efficacité et l’innocuité de la plupart des MCP. De plus, aucune preuve scientifique n’a démontré qu’elles peuvent guérir un cancer ou en ralentir la progression. Bref, il peut être dangereux de recourir (sauf dans le cadre d’un essai clinique) à un traitement non éprouvé en remplacement de la chirurgie ou du traitement de chimiothérapie, d’immunothérapie ou de radiothérapie recommandé. Cela peut en outre retarder le début de traitements nécessaires et vitaux.
Les MCP et les assurances
Quelques sociétés d’assurance ont commencé à couvrir certains types de traitements de MCP, comme l’acupuncture et la chiropratique. Voyez avec votre assureur en quoi consiste votre couverture personnelle.
Comment trouver un spécialiste de la médecine intégrative ou un praticien de MCP
Votre oncologue ou centre anticancer sera peut-être en mesure de vous diriger vers des praticiens de MCP (médecine intégrative, acupuncture, chiropratique, naturopathie, massothérapie et psychologie cognitive). Voici d’autres pistes pour en trouver par vous-même :
demandez à votre médecin généraliste s’il peut vous donner des noms ou des recommandations;
demandez à un ami ou une connaissance qui aurait déjà reçu un diagnostic semblable au vôtre et qui s’y connaît en matière de MCP de vous recommander quelqu’un;
communiquez avec l’organisation qui regroupe les professionnels de la discipline qui vous intéresse.
Lorsque vous choisissez un spécialiste de médecine intégrative ou un praticien de MCP, assurez-vous :
qu’il est agréé ou titulaire d’un permis;
qu’il a déjà travaillé auprès de patients atteints du cancer;
qu’il est au courant des traitements anticancer courants.
Trouvez quelqu’un qui travaillera de concert avec votre oncologue et vos autres prestataires de soins de santé en vue d’élaborer un plan de traitement qui vous convient. Voici quelques questions à poser :
En Espagne, en Angleterre, en Belgique, en Suisse, aux US et au Canada, et d’autres pays encore, le Reiki est entré dans les établissements de santé et intègre leurs listes de soins. Le Reiki peut améliorer la guérison de leurs patients, ou encore accompagner leurs conforts apportés en soins palliatifs. La France et plus particulièrement l’organisme, le MIVILUDES (Mission Interministérielle de la Vigilance et de la Lutte contre les Dérives Sectaires) supposent que cette pratique n’a aucunement sa place dans le système de santé, qu’il est suspect, voir sectaire.
Voici aujourd’hui, le résultat d’une étude à visée médicale, réalisée entre 2013 et 2015 par Sylvie Furrer, infirmière au Département de l’appareil locomoteur du CHU Vaudois, en Suisse. Une étude avec tout le sérieux et toute la précision que l’on connait de nos voisins Helvètes, dans l’espoir que le système de santé français ouvrira les yeux sur la réalité de cette technique.
Bien sur, il y a toujours des charlatans pour profiter et pour manipuler des personnes en situation de détresses physiques et/ou morales, choses que l’on retrouve également dans la médecine "moderne" ou "classique", mais la pratique du Reiki est sans danger, si l’éthique très stricte de cette pratique est respectée, car la philosophie de cette "thérapie" n’a aucune attache avec une religion, une secte ou des croyances : elle se base essentiellement sur la bienveillance envers l’autre.
La pratique du reiki peut-elle être pertinente dans un centre hospitalier universitaire ? A quelles conditions et avec quels résultats ? Une enquête de satisfaction auprès de patients douloureux chroniques montre que cette démarche est appréciée et efficace.
Le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) de Lausanne est l’un des 5 hôpitaux universitaires suisses et l'un des 10 meilleurs dans le monde selon le classement 2019 du magazine Newsweek. Grâce à sa collaboration avec la Faculté de biologie et médecine de l’Université de Lausanne, le CHUV joue un rôle de pointe d’envergure européenne dans les domaines des soins médicaux, de la recherche médicale et de la formation.
L’unité de réhabilitation du CHUV admet depuis plus d’une quinzaine d’années des patients souffrant de douleurs chroniques, plus spécialement des douleurs du rachis, mais parfois aussi et selon la situation, de fibromyalgie ou de douleur psychosomatique.
Ces patients sont traités en ambulatoire ou en hospitalisation. Ils suivent un programme composé de différents traitements individuels et en groupe pendant une durée de trois semaines (3 fois / 5 jours). Ils sont pris en charge par des médecins, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des psychologues, une équipe soignante dont deux infirmières pratiquant la relaxation et le Reiki. Un accompagnement de l’aumônerie est également parfois proposé aux patients hospitalisés.
Pour la plupart de ces patients, le but est de maintenir ou retrouver leur autonomie dans les Activités de la Vie Quotidienne (AVQ) à la maison, mais aussi dans leurs activités professionnelles.
L’important travail des soignants est d’accompagner le reconditionnement physique progressif de ces patients selon 4 grands axes :
Vaincre leurs appréhensions (aider les patients à comprendre leurs croyances et leurs limites afin de les dépasser) et identifier leurs ressources
Muscler progressivement leur dos et effectuer un entraînement cardiovasculaire
Entraîner les AVQ et les activités au travail qui posent problèmes
Soutenir psychologiquement le patient.
Situation des patients
La situation des patients souffrant de douleurs chroniques est souvent très complexe :
D’abord sur le plan physique, la douleur est omniprésente. Le patient bouge de moins en moins, il appréhende de plus en plus le mouvement (la kinésiophobie) et ainsi il se déconditionne.
Le plan psychologique, social, professionnel et familial, la situation est souvent précaire. Au fil du temps, l’entourage peut ne plus être en mesure d’accompagner le patient avec l’empathie nécessaire.
Une situation financière difficile se rajoute parfois, due à des arrêts de travail répétitifs ou prolongés, voire même une perte d’emploi.
Certains patients ont des parcours de vie particulièrement sinueux et chargés (guerre, torture, immigration, viol, abus, agression, dépendance, etc).
Ces événements provoquent énormément de tensions et de stress. Le patient est entraîné dans une spirale qui l’amène fréquemment vers un état dépressif.
Dans ce contexte, plusieurs approches sont proposées. L’une d’entre elles, la relaxation, peut constituer un soutien non négligeable au programme. Elle est donnée deux fois par semaine à l’ensemble des patients. Toujours dans l’idée d’apporter un moment de détente, le programme propose en plus aux patients hospitalisés des séances de Reiki.
Le Reiki
Le Reiki fait partie des médecines complémentaires. Il s’apparente à une thérapie énergétique. Mikao Usui est reconnu comme le fondateur de cette thérapie au début du 20ème siècle au Japon, thérapie qui s’est ensuite développée et étendue aux Etats-Unis, puis en Europe et dans le reste du monde.
Le Reiki est un mot japonais dont la traduction signifie "énergie de vie universelle" ("rei" signifie universel et "ki" énergie vitale).
Les principaux effets du Reiki décrits dans la "littérature spécialisée" sont de :
Stimuler le bien-être physique et mental,
Favoriser un état de relaxation
Harmoniser la circulation de l’énergie
Soutenir le potentiel de guérison
Apporter une énergie nouvelle pour aborder la vie d’une manière différente.
La transmission de cette énergie se fait par l’apposition des mains du praticien à différents endroits du corps du patient habillé. Les mains peuvent soit toucher le patient, soit être à une dizaine de centimètres du corps de celui-ci s’il ne supporte pas le toucher.
La philosophie de cette thérapie n’a aucune attache avec une religion, secte ou croyance, elle se base essentiellement sur la bienveillance envers l’autre.
Le praticien guide ou canalise l’énergie universelle vers le corps du patient, à travers ses mains, qui se déplacent tout au long de la séance à différents endroits du corps.
Une séance dure entre 60 et 90 minutes.
Cette manière d’utiliser l’énergie universelle à des fins thérapeutiques se retrouve dans différentes cultures bien plus anciennes comme la culture égyptienne, tibétaine, indienne, chrétienne, essenienne, polynésienne, sous d’autres noms ou appellations et probablement dans bien d’autres traditions encore.
Aménagement des séances
Au CHUV, les séances de Reiki ont dû être adaptées à l’organisation du milieu hospitalier et à nos moyens (temps à disposition, organisation, planification et coordination). Le choix s’est porté sur des séances de Reiki aux patients hospitalisés uniquement et pour une durée de 30 minutes.
Dés le début 2013, les séances de Reiki ont été mises en oeuvre de la façon suivante : à tour de rôle, toutes les 3 semaines, les deux infirmières formées en Reiki prenaient en charge un groupe de patients. Le patient avait en principe la même infirmière pendant son séjour, afin d’assurer une meilleure continuité des soins. Sur préavis médical, l’infirmière expliquait le soin Reiki individuellement et à l’aide d’un document explicatif qui restait en possession du patient. Les séances n’étaient pas obligatoires. Le patient avait en principe quelques jours de réflexion pour donner son consentement oral. S’il donnait son accord, une séance de Reiki de 45 minutes était agendée chaque semaine sur son programme de soins. Dans ces 45 minutes, 15 minutes étaient consacrées à installer la chambre, la musique et le patient, ainsi que pour d’éventuels échanges. Les 30 minutes restantes étaient dédiées au soin Reiki proprement dit.
Les équipes pluridisciplinaires participaient à des colloques hebdomadaires. Ces échanges permettaient de questionner la prise en charge :
les effets du traitement anti-douleur était-il adapté ?
Le patient pouvait-il dormir la nuit ?
Se sentait-il confortable lors des séances de physiothérapie ?
Dans quel état psychologique se trouvait le patient avec chacun des professionnels ?
Le patient pouvait-il se détendre ?
Les infirmières de Reiki assuraient d’une part régulièrement des transmissions orales à l’équipe soignante, d’autre part elles documentaient dans le dossier patient chaque séance (temps de séance, description de la position du patient et son installation, positions des mains utilisées, feed-back du patient).
Les plus-values du Reiki
Malgré une littérature scientifique très fournie et surtout anglophone, l’efficience du Reiki reste difficile à démontrer. Les détracteurs reprochent souvent aux recherches une méthodologie et une rigueur insuffisante, des critères d’inclusion différents, des groupes de patients pas assez conséquents pour pouvoir tirer des conclusions sur l’efficacité du Reiki. La littérature faisant toutefois plutôt l’éloge de la méthode sur la base de premiers résultats encourageants, notre équipe a ainsi mené sa propre enquête de satisfaction auprès de nos patients.
Les objectifs étaient de connaître :
L’appréciation des séances de Reiki
L’impact des séances sur la douleur, l’anxiété, le bien-être
Les souvenirs des séances
L’utilité de ces séances dans ce programme
La continuité hors de l’hôpital
La communication, les recommandations faites ensuite pour le Reiki à l’entourage.
Le déroulement de cette enquête s’est étendu sur 17 mois auprès de 113 patients ayant bénéficié de cette technique dans leur prise en charge et de manière anonyme.
Un questionnaire a été conçu comprenant des questions de type Liekert et de quelques questions ouvertes, en texte libre.
Détente et réduction du stress
Graphique 1 : Impact des séances de REIKI sur les patients
Nous avons vu 133 patients, dont 20 ont refusé le Reiki. Les raisons de ces refus étaient d’ordre culturel, religieux ou dues à l’abandon complet du programme. Parmi les 113 patients qui ont accepté des séances de Reiki, 94 questionnaires ont pu être distribués dont 87 (84%) ont été retournés.
78% des patients se sont déclarés «satisfait» ou «tout à fait satisfait» vis-à-vis des séances de Reiki.
En priorité, le reiki a apporté aux patients :
De la détente
Du bien-être
Une diminution du stress.
Ces trois éléments font partie des objectifs du service et de la démarche suivie. D’ailleurs ils constituaient les buts de l’introduction du Reiki dans ce programme, il y a une quinzaine d’années par les initiantes.
De plus, durant notre activité, nous avons observé que:
Les patients s’endorment très souvent pendant les séances, alors que la plupart d’entre eux souffrent de troubles importants du sommeil
La plupart des patients gardent la même position pendant la durée du traitement (30’) sans en changer, alors qu’en ergothérapie et en physiothérapie, ces mêmes patients tiennent peu de temps dans la même position, principalement en raison de douleurs
Malgré des douleurs toujours présentes en fin de séance, les patients nous disent que cela fait très longtemps qu’ils ne se sont pas sentis aussi bien.
La majorité des patients (72%) estiment les séances de Reiki "utiles" ou "très utiles".
Quelle est l’intention des patients à la sortie de l’hôpital par rapport à cette méthode ?
Graphique 2 : REIKI & suite extra-hospitalière
Les séances de Reiki sont très appréciées et ont leur place dans le programme. Les patients les recommandent volontiers à leur entourage. Par contre, ils sont hésitants à l’idée de continuer à en recevoir à la sortie de l’hôpital. Ils sont souvent dans des situations financières relativement précaires qui ne leur permettent pas de bénéficier d’une assurance complémentaire ou de prestations d’un praticien reconnu (graphique 2).
Discussion
D’après les résultats de cette enquête, les séances de Reiki ont rencontré un réel engouement auprès des patients. Elles leur apportent des effets significatifs sur la détente, le bien-être et une diminution du stress.
Malgré l’adaptation du temps d’une séance classique (env 60–90 min) à une séance intra-hospitalière (30 min), l’effet bienfaisant du Reiki reste avéré.
Le temps préparatoire à la séance (15’), semble lui aussi très important. Il permet au patient de se mettre en condition. Par la préparation de la chambre, du lit, du confort du patient et de la qualité de l’échange, cela lui montre que le soignant prend soin de lui et aide à créer un lien de confiance.
Conclusion
D’abord, cette expérience révèle encore une fois l’importance de la qualité du temps consacré au patient, du contact, du lien de confiance. Le Reiki contribue à cette qualité en particulier avec des patients douloureux chroniques.
Les colloques pluridisciplinaires au sein d’une équipe soignante sont primordiaux. Ils permettent in fine d’assurer une meilleure continuité dans la prise en charge du patient.
Les médecines complémentaires et le Reiki en particulier apportent des contributions non négligeables en médecine hospitalière. Elles devraient être davantage soutenues et des recherches conduites, afin de mieux comprendre les enjeux croisés des différentes disciplines.
Enfin, un Centre de Médecine Intégrative et Complémentaire (CEMIC) sera mis sur pied d’ici la fin de l’année au CHUV. Son but sera d’apporter du soutien aux équipes de la PMU (Policlinique Médicale Universitaire) et du CHUV dans le domaine des médecines complémentaires. Une nouvelle qui nous permet d’envisager un avenir passionnant !
A propos de l’auteure de cette étude
Sylvie Furrer a travaillé comme infirmière au pool du département de l’appareil locomoteur au CHUV jusqu’en avril 2015. Depuis, elle occupe le poste d’infirmière en consultation de cardiologie à la PMU.
Reiki Interview : Francis Vendrell, Président de SwissReiki - Où en est le Reiki aujourd'hui?
L'Association SwissReiki a été créé le 4 juin 2010. Elle organise régulièrement des activités et travaille sans cesse pour la promotion de la thérapie Reiki en Suisse. Actuellement, SwissReiki construit le "dossier d'identification pour la méthode" (IDMET) afin de faire reconnaitre la méthode du Reiki en tant que "pratique règlementée", au niveau fédéral.
Le contexte social et légal diffère évidemment selon les pays. La Suisse n'étant pas membre de l'Union Européenne, cela renforce sa spécificité. La Suisse est de plus à la pointe dans le développement des thérapies complémentaires et alternatives (mis à part dans les hôpitaux). Elle vit actuellement une période de profonde mutation dans ce domaine. Nous pensons que notre association se doit de participer activement à ces transformations afin de défendre au mieux la méthode du Reiki et ne pas rester sur le bord de la route. Plutôt qu'une association francophone voire internationale, SwissReiki est une association nationale et multilingue, ce qui la rend en adéquation avec la réalité suisse.
L'objectif de SwissReiki est de rassembler les praticiens en Reiki suisses au-delà de toute lignée, système ou école. Chacun peut dès le 1er niveau adhérer à l'association.
Au cours des dernières années, au moins 4 revues systématiques ont été publiées sur les effets thérapeutiques du Reiki2-5. Peu d’études cliniques ont satisfait les critères de sélection requis pour être prises en considération. Les conclusions des revues sont unanimes : la qualité méthodologique des recherches réalisées jusqu’à maintenant est déficiente. Les preuves scientifiques sont donc actuellement insuffisantes pour affirmer que le Reiki est une approche thérapeutique efficace en pratique clinique.
Recherches effectuées :
Réduire la douleur. Une étude aléatoire réalisée en chassé-croisé a examiné l’effet du Reiki combiné à la thérapie LeShan (une technique similaire de guérison) sur la douleur suivant l’extraction de dents de sagesse7. Vingt et un participants ont subi l’extraction de 2 dents à au moins 2 semaines d’intervalle. À la suite des interventions, ils ont reçu de façon aléatoire, après une des extractions, un traitement Reiki-LeShan à distance; et pour l’autre aucune intervention. Le traitement a été réalisé à distance par 2 praticiens à partir de photographies. Les résultats ont affiché une diminution significative de la douleur pour le groupe Reiki-LeShan par rapport au groupe témoin.
Dans une étude pilote sans groupe témoin, des chercheurs ont évalué l’utilité de l’ajout du Reiki aux analgésiques opioïdes pour gérer la douleur chronique8. Vingt volontaires ont reçu 75 minutes de Reiki dans une salle avec éclairage tamisé et musique douce. Les résultats indiquent une diminution significative de la douleur suivant cette séance.
Une autre étude pilote a évalué l’efficacité du Reiki sur les niveaux d’anxiété et de douleur de 22 femmes se présentant pour une hystérectomie9. Les patientes étaient soumises au hasard à 2 types d’intervention : combinaison de Reiki et de soins standard, ou soins standard seulement. Les patientes ayant reçu du Reiki ont rapporté moins de douleur et ont demandé moins d’analgésiques en post-chirurgie comparativement aux patientes recevant les soins standard.
Améliorer la qualité de vie des diabétiques de type 2. Lors d’un essai clinique aléatoire d’une durée de 12 semaines, 93 participants ont reçu des séances de Reiki véritable ; 88, des séances « mimées » par des acteurs ; et 26, uniquement les soins habituels10. La médication habituelle était permise. Une diminution de la douleur et une amélioration de la distance de marche ont été observées, autant pour le groupe Reiki réel que le groupe Reiki mimé. Toutefois, ces différences n’étaient presque pas plus importantes que pour le groupe témoin. Les auteurs avancent que les effets observés résulteraient davantage de la relation participant-praticien que du Reiki lui-même.
Diminuer les problèmes de mémoire et de comportement. Une étude aléatoire a exploré l’efficacité du Reiki pour améliorer la mémoire et limiter les problèmes de comportement chez 24 patients présentant soit des atteintes cognitives légères, soit un début de maladie d’Alzheimer11. La moitié des participants ont reçu du Reiki 1 fois par semaine pendant 4 semaines. Les autres n’ont reçu aucun traitement. Les résultats indiquent une amélioration de la fonction mentale ainsi qu’une diminution des problèmes de mémoire et de comportement chez les participants du groupe Reiki.
Améliorer la qualité de vie des gens atteints de cancer. Une étude pilote, réalisée en chassé-croisé, a évalué l’effet du Reiki sur la fatigue, la douleur, l’anxiété et la qualité de vie de 16 personnes souffrant de cancer12. Les participants ont expérimenté en alternance, soit 7 séances de Reiki de 45 minutes réparties sur 2 semaines, soit des périodes de repos similaires. À la suite des séances de Reiki, la fatigue, la douleur et l’anxiété ont diminué, et la qualité de vie s’est améliorée comparativement aux séances de repos.
Une autre étude aléatoire a observé l’effet du Reiki chez 24 patients atteints de cancer avancé13. Ils ont reçu 2 séances de Reiki de 1 ½ heure, à 2 jours d’intervalle, ou ils se sont reposés le temps équivalent. Tous les participants pouvaient continuer de gérer leur douleur avec des opioïdes. Les résultats indiquent une diminution de la douleur et une amélioration de la qualité de vie pour le groupe Reiki, mais aucune différence dans la consommation d’analgésiques. Cependant, dans le groupe repos, les participants n’ont bénéficié d’aucun contact physique semblable à ceux du groupe Reiki. Il est donc difficile de savoir quelle part des résultats peut être attribuable spécifiquement au Reiki ou aux contacts interpersonnels.
Diminuer le stress et les symptômes dépressifs. Le Reiki est utilisé par certains praticiens pour réduire l’anxiété au moment de chirurgies ou dans des maisons de santé ou de retraite, par exemple. On a aussi rapporté qu’il pouvait contribuer à réduire le stress et les périodes de déprime chez les personnes âgées1.
Deux essais cliniques aléatoires ont évalué l’efficacité du Reiki contre le stress et les symptômes de dépression14,15. Dans le premier, des interventions de Reiki avec contact et de Reiki à distance ont été comparées à un placebo du Reiki à distance14. Une diminution significative des symptômes de dépression et du stress perçu a été constatée chez les groupes de Reiki (à distance ou avec contact) comparativement aux sujets du groupe placebo. De plus, les effets bénéfiques se sont maintenus 1 an après la fin des traitements. Ces résultats préliminaires laissent présager la possibilité d’un effet à long terme du Reiki sur la détresse psychologique.
Les résultats du second essai clinique ont été moins concluants. Trente-deux patientes se présentant pour une biopsie du sein ont été divisées au hasard en 2 groupes : soins standards seuls ou soins avec séances de Reiki avant et après l’intervention15. La diminution du niveau d’anxiété et des symptômes de dépression a été équivalente dans les 2 groupes.
Scientifiquement il n'y a pas de preuve à l'appui, mais la médecine traditionnelle ne renonce pas à faire appel à des thérapeutes de médecine douce. Le Reiki augmente considérablement les chances de guérison, mais il y a toujours la motivation personnelle de guérir du patient qui rentre en ligne de compte. Le Reiki n'est qu'un complément à la médecine traditionnelle.
J'ai déjà initié 7 médecins, notaire, avocat, chef policier,etc..
Nous avons 2 centres hospitaliers, où à l'étage de l'oncologie il y a une salle de Reiki, et ils ont pris conscience qu'il y a de très grands bienfaits sur la clientèle de ce service. J'ai été demandée au chevet d'un médecin mourant du cancer généralisé pour l'initier avant son départ. Il y a aussi un médecin de 80 ans qui s'est fait initier, et je lui ai conseillé de bien identifier les bienfaits et d'en faire un compte rendu .
La France a du retard si nous comparons la reconnaissance du Reiki à des pays comme la Suisse ou l'Allemagne pour lesquels des mutuelles complémentaires remboursent les séances.
Jean-Luc JEANTIEU - France
Les praticiens de Reiki ne sont pas des guérisseurs. Ils sont des soignants et donnent des soins. Au miminum c'est considéré comme une technique de relaxation. Il y a des médecins qui conseillent à leurs patients de se faire initier ou de recevoir des traitements, surtout du côté des soins après opération ou traitement de cancer (chimio). Dans ma région, j'ai une amie qui a été surtout demandée par les médecins pour les soins aux mourants à l'hôpital.
Ici nous avons beaucoup de praticiens Reiki et on commence à les reconnaître, par contre le gouvernement n'est pas encore disposé à accepter cela comme valide pour les assurances ou autres comme l'acupuncture ou l'homéopathie mais d'ici quelques années, ça devrait être très bien accepté. Moi je vois des grands changements au niveau du Reiki.
Au mois de Juillet 2007, l’Unité de Soins Spirituels – devenue l’Unité de Soin et de Recherche sur l’Esprit (USRE) - de l’hôpital de la Timone a publié un rapport/compte-rendu de son activité pendant les 3 ans d’existence.
En effet, cette Unité, dont on a très peu entendu parler, qui existe depuis le 1er Janvier 2005 a été créée dans le but d’apporter la dimension spirituelle au sein de ce très grand Hôpital marseillais. Il s’agissait d’essayer de répondre aux besoins spirituels des patients, en tenant compte de leur culture et en même temps de réaliser toute cette démarche d’une façon totalement laïque.
Evidemment, il s’agit ici d’une initiative extrêmement importante qui répond à des besoins réels que beaucoup ont accueilli par un « enfin, en France aussi ! »
L’activité de l’Unité s’est développée peu à peu pour arriver en 2007 à inclure les domaines suivants : la relaxation, la méditation, le soin restructurant, le Reiki et l’accompagnement spirituel.
La nouveauté de l’année 2007 a été le Reiki.
L’introduction du Reiki a été facilitée par le fait que parmi les membres de l’équipe de l’Unité de Soins Spirituels il y avait déjà un médecin Maître Reiki. Son travail a été complété par les nombreuses références sur le Reiki qu’on trouve sur Internet (1 300 000 en Juillet 2007).
Parmi ces références il y en a certaines très importantes du point de vue des Hôpitaux. Par exemple, le site appartenant au gouvernement des USA (www.nccam.nih.gov) qui donne beaucoup d’information sur le fait qu’à partir de 1999 le NIH (l’Institut National de Santé – organisme gouvernemental) a créé le National Center for CAM (Le Centre National pour la médecine complémentaire et alternative).
Vous pouvez demander le Rapport d’activité de la USRE en format PDF en envoyant un mail à ReikiFORUM@aol.com
D’autre part, il y a les articles sur le site de la IARP (Association Internationale des Professionnels du Reiki). Dans un de ses articles, l’Association parle de l’Etude réalisée en 2002 auprès des plus importants Hôpitaux aux USA, par rapport au Reiki.
Déjà en 2002, 60% des Hôpitaux contactés utilisaient le Reiki en tant que thérapie complémentaire d’une façon permanente (et 20% de plus ont affirmé avoir l’intention d’inclure le Reiki prochainement). Cela veut dire qu’aujourd’hui pratiquement 80% des Hôpitaux aux USA proposent le Reiki ! (Cet article est toujours disponible sur : http://www.satyacenter.com/library-archive-iarphospitalsurvey.html)
Dans ces Hôpitaux, il y a des praticiens de Reiki employés par l’Hôpital, il y a des personnes faisant partie du personnel médical de l’Hôpital qui pratique le Reiki aussi, il y a des praticiens Reiki qui interviennent uniquement selon les besoins et il y a des praticiens de Reiki volontaires. Tous les cas de figure sont donc présents et chaque établissement dirige les activités dans le cadre de CAM (Médecine Complémentaire et Alternative) selon les besoins du moment.
Cela montre un grand degré d’ouverture et un niveau de conscience élevé concernant les dirigeants des Hôpitaux : ils sont conscients que les thérapies complémentaires sont réellement nécessaires au sein des Hôpitaux, que ce n’est pas un luxe, une mode ou un caprice, mais un besoin réel.
Ils ont compris aussi que la Médecine Allopathique, aussi extraordinaire soit-elle en ce moment, ne peut pas couvrir un des aspects des plus importants du patient : son Humanité !
En plus, le Reiki est une aide plus qu’intéressante pour le personnel soignant qui est soumis à des moments de stress physique et surtout émotionnel quotidiennement.
On peut se poser la question « que se passe-t-il en France, pourquoi ces thérapies complémentaires ne sont-elles pas acceptées au moins dans la même mesure qu’aux USA ? » « Pourquoi tout ce retard ? »
La réponse est complexe, évidemment, mais telle que je vois la situation il s’agit principalement d’une grande peur de la part de différents organismes.
Nous avons déjà dépassé la période où les médecins se sentaient menacés par les thérapies complémentaires. Ils ont clairement compris qu’il ne s’agit pas de la concurrence, mais justement de la complémentarité : chacun fait son travail, chacun dans son domaine, les deux donc sont nécessaires et agissent pour le plus grand bien des patients.
Ce que nous n’avons pas encore dépassé est la peur que ces thérapies complémentaires pourraient être des pratiques sectaires. Ou que telle ou telle secte voudrait infiltrer le monde médical.
Je suis tout à fait d’accord qu’il faut être vigilant, qu’il peut y avoir des groupements avec un comportement douteux (voire sectaire) et que grâce au travail des organisations qui s’occupent de la protection des citoyens il y a moins d’abus.
Mais en même temps, il ne faut pas tomber dans un comportement obsessionnel non plus et voir le mal partout.
Il est très intéressant de remarquer que malgré une abondance de sectes aux USA, les thérapies complémentaires sont pratiquées de plus en plus dans les Hôpitaux. La même situation en Grande Bretagne et en aucun cas, nulle part, dans aucun rapport officiel (ou officieux), dans aucun pays on ne parle pas du danger de la secte. Comment se fait-il ?
Simplement, les responsables des Hôpitaux ont compris qu’il faut faire la part des choses, ils ont fait appel à des professionnels, ils ont observé le travail réalisé et l’attitude pendant le déroulement de ces activités et ils ont acquis ainsi un savoir-faire dans un domaine où ils manquaient totalement d’expérience. A partir de là, comme on dit « c’est de la routine » !
Il est parfaitement compréhensible d’avoir peur dans une situation totalement nouvelle. Mais c’est archi connu aussi que la peur peut être paralysante !
Voilà ce qui se passe en France, la peur est présente et elle paralyse !
Par le biais de cet article, j’aimerais lancer un appel multiple :
aux responsables des Hôpitaux – les thérapies complémentaires (dont le Reiki) sont trop importantes pour les ignorer. Si vous pensez que ceci est une vérité, il faudrait alors agir réellement, il faudrait faire les efforts nécessaires. On ne peut pas traverser la rivière à la nage sans se mouiller !
aux responsables des organisations de protection du citoyen – merci infiniment pour votre aide. S’il vous plaît, continuez à être présents, mais avec un esprit ouvert et sans à priori. Vous pouvez aider le monde à aller mieux !
aux praticiens de Reiki- n’oubliez jamais que malgré l’efficacité prouvée du Reiki, l’acceptation de cette technique dépend de VOUS ! Votre attitude, la qualité de vos relations personnelles et professionnelles, votre comportement lors de l’exercice de votre art en cabinet, chez la personne, en stage ou en établissement officiel. Tout cela déterminera si vous êtes accepté(e) et si le Reiki sera accepté à l’Hôpital. Au-delà des différences entre les écoles de Reiki, votre professionnalisme convaincra… ou pas ! Le Reiki est un système parfaitement cohérent et son efficacité ne dépend pas de vos croyances personnelles, votre foi, vos opinions religieuses etc. Soyons-en conscients et tout ira bien. Le Reiki est un phénomène énergétique, une thérapie énergétique en soi et il est important de l’appeler par son nom pour éviter toute confusion. Avec tout le respect, le Reiki n’est pas du magnétisme, n’est pas de la Bio-énergie, n’est pas du Toucher énergétique, etc. Tout en respectant et en reconnaissant l’importance de ces techniques, le Reiki est le Reiki et il serait bon de l’appeler par son nom.
Et pour conclure, un souhait : que le Reiki et les thérapies complémentaires soient inclus dans la pratique officielle des soins de santé aussi rapidement que possible, pour le plus grand bien de tout le monde !
C'est un programme de volontaires qui propose depuis 2006 le Reiki aux patients, à leur famille et au personnel de ce Centre Hospitalier Universitaire mais aussi, depuis février 2010, aux enfants du Centre Diamond en partenariat entre le CHU et le Centre de recherches pour enfants de l'Arizona. Mega R. Mease, l'initiatrice du projet, explique qu'ils ont commencé avec 2 praticiens et qu'il y en a maintenant 16 (avec une liste d'attente). Ils offrent du Reiki 4 jours par semaine tout au long de l'année. Leur bureau et leur centre de formation se trouvent dans l'unité d'oncologie, mais ils travaillent dans tout l'hôpital. Elle compte que depuis le début ils ont offert environ 4000 séances de Reiki. Mega, a des formations Reiki variées (maîtrise Usui, Karuna et Lightarian) qu'elle a synthétisées dans la création de " La thérapie énergétique du rayon du cœur" (HeartRay Energetic Therapy). Caractéristiques du centre hospitalier :
C'est un hôpital privé de 365 lits affilié à l'Université de médecine, d'infirmières et de pharmacie de l'Arizona. Il est spécialisé dans les maladies du cœur, l'oncologie (cancérologie), la transplantation d'organes, la pédiatrie et les traumatismes. Il a obtenu une certification très spéciale de la part de l'Association des Infirmières Américaines : le "Magnet" qui reconnaît un niveau supérieur pour la pratique infirmière et les soins aux patients. C'est le premier hôpital de l'Arizona à avoir reçu cette distinction qui n'est donnée qu'à 6 % des établissements américains. Historique du projet :
Tout a commencé par une demande d'une étudiante à la maîtrise Reiki qui travaillait dans l'établissement en 2006 et à qui son service avait demandé d'apporter des méthodes de soins complémentaires en oncologie. Mega et un autre étudiant ont accepté et donnaient au début des séances pendant 2 heures le vendredi matin. Il a fallu vaincre toutes sortes de peurs de la part des volontaires : de la mort, de l'impuissance, de la vision de personnes souffrantes, du ridicule et de faire une erreur (la préférée de Mega !). Dès 2007 la demande de Reiki avait augmenté considérablement car on avait ajouté les familles des patients aux receveurs potentiels. De plus des membres du personnel commencèrent à demander du Reiki de façon régulière. On a alors dû ajouter une journée de plus d'activité. Conditions de réussite :
Mega, en étudiant d'autres programmes, a compris que les volontaires devaient avoir une formation précise et solide, que l'organisation devait être bien faite, qu'un protocole précis devait être mis sur pieds pour que le projet fonctionne avec succès. Elle a signé un contrat avec l'hôpital qui lui apporte plus de responsabilités financières et morales mais lui apporte aussi une reconnaissance officielle, une visibilité et l'autorité pour bâtir un programme efficace et bénéfique à la liaison entre les médecines allopathiques et holistiques. Les praticiens sont des volontaires reconnus officiellement par l'hôpital. Les problèmes rencontrés :
1) Croire en soi et en ce qu'on fait 2) Communiquer avec le personnel soignant 3) Trouver et former des volontaires qualifiés à 100 % d'accord avec la manière de travailler. C'est à cause de cela qu'ils ont mis sur pieds un processus de sélection et de formation des volontaires 4) Apprendre à s'adapter constamment aux changements de protocoles, de règlements de l'hôpital. C'est pour cela qu'ils ont créé leur protocole de Reiki avec des règles précises sur ce qu'on peut faire ou ne doit pas faire. Et s'il n'y a pas de règles, on ne fait pas, tout simplement Les règles :
- Les volontaires Reiki ne peuvent pas être des employés de l'hôpital. - Il y a une sélection assez stricte (au moins 3ème degré, etc.) puis une formation spécifique de 30 heures sur 10 semaines - Une séance est donnée par 2 praticiens pendant 15 minutes avec des positions particulières. Chaque praticien a en général 3 positions à tenir (avec des positions alternatives en fonction des appareils, pansements...).Un praticien fait couronne et thymus ; thymus et plexus solaire ; nombril et zone sacrée. L'autre fait genoux, chevilles et dessus des pieds. - Pour que les séances de Reiki dans l'hôpital paraissent confortables, sûres et familières aux patients, les volontaires doivent utiliser le même vocabulaire pour parler du Reiki (pas de vocabulaire métaphysique), montrer les positions, poser les mains sur la personne plutôt qu'au dessus, garder les yeux ouverts, ne pas tracer ouvertement de symboles, entrer et sortir de la même façon - Parler du Reiki dans l'hôpital : au début ils ne devaient pas dire le mot "soin" Maintenant ils peuvent dire :" le Reiki est une méthode de soins japonaise par imposition des mains. L'objectif principal est de réduire le stress et d'apporter une relaxation. " Témoignages du personnel médical :
Mega affirme que les témoignages pourraient remplir un livre. En général les infirmières constatent des différences plus ou moins visibles selon les patients après un soin. Parfois le besoin en médicaments diminue, l'appétit et le sommeil s'améliorent. D'autres remarques indiquent que le Reiki diminue les effets secondaires des radiothérapies et de la chimio. Lancer son programme :
Mega conseille à ceux qui voudraient lancer un programme de se poser quelques questions et d'y répondre honnêtement avant toute chose :
Pour quelles raisons je veux lancer ce programme ?
Combien de temps suis-je disposé à y consacrer ?
Qu'est-ce que je pense de la médecine allopathique ?
Mega a mis sur pieds un service payant pour aider ceux qui voudraient se lancer dans l'aventure avec différentes options plus ou moins complètes d'informations, d'aide et de soutien. Elle espère bientôt faire de son programme un modèle dans tous les Etats Unis.
Compte rendu de lecture d'un article paru dans la revue américaine Reiki News Magazine Vol.9 N°4 Hiver 2010 Traduction Jean-Marc Locoge
L'Énergie Vitale Universelle à travers les cultures
Les Japonais, et maintenant les occidentaux appellent l'Énergie Vitale Universelle : Reiki.
Ce mot, composé des syllabes Rei et Ki signifie donc :
Ki : énergie vitale, à l'origine, et nécessaire à la vie de tout être. Rei : caractère universelle de cette énergie vitale.
Suivant les races, les cultures, les religions et les chercheurs, cette Énergie Vitale Universelle prend d'autres noms :
• Baraka chez les Soufis,
• Chi en Chine,
• Elan vital de Bergson,
• Elima chez les Nikunda,
• Énergie Biocosmique du Dr O. Brunler,
• Énergie Bioplasmique ou Bioplasma chez certains chercheurs Russes,
• Force Vitale Universelle du baron Ferson,
• Force X de L.E. Eemann,
• Jésod des Juifs de la Kabbale,
• Ka chez les Égyptiens,
• Kckankar du Pali,
• Mana chez les Kahunas,
• Mgebe chez les Pygmés Huris,
• Oki chez les Hurons,
• Orende chez les Iroquois,
• Orgone de Wilhem Reich,
• Pneuma ches les Grecs,
• Pouvoir guérisseur de la nature d'Hyppocrate,
• Pouvoir Odique du baron Reichenbach,
• Prana chez les Indous,
• Saint Esprit chez les Chrétiens,
• Télème d'Hermès Trismégiste,
• Tellurisme du professeur G. Kieser,
• Wakan ou Wakouda chez les Sioux
Tous ces termes et appellations renvoient à cette même notion d'Énergie Vitale Universelle.
Cette énergie ou force vitale est ce qui distingue le vivant du non vivant. Elle est le courant qui anime la vie. Lorsque quelqu’un meurt et que sa vitalité et sa force vitale quittent son corps, on dit qu’il « expire ». de même lorsqu’un personne est envahie par un merveilleux flu créatif, elle est « inspirée » !
INSPIRER et EXPIRER sont les mots employés pour décrire la respiration, et il se trouve que la respiration est la source fondamentale du prana.
La qualité de l'énergie vitale dans le corps est directement liée à l'équilibre du corps lui-même. Toute altération du flot ou de la qualité de cette énergie peut entraînee un effet direct sur le corps physique (maladie).
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